La dernière décennie a montré que le changement climatique est déjà en cours et qu’il provoque des dommages irréversibles, la perte de vies humaines et d’espèces pour toujours. Ainsi, les vagues de chaleur commencent de plus en plus tôt et deviennent plus fréquentes et plus sévères en raison des concentrations record de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur.
Certains pays européens ont récemment subi une vague de chaleur intense et prolongée, avec des températures dépassant les 40 degrés Celsius avant même que l’été ne soit arrivé. Aujourd’hui, l’Espagne, comme le Portugal, est exposée à une grave situation de sécheresse qui touche 97 % du territoire. Plusieurs villes du nord de l’Italie ont annoncé le rationnement de l’eau et la région de Lombardie envisage de déclarer l’état d’urgence, les récoltes étant menacées par une sécheresse record. Une série d’incendies se propage sur tout le continent.
Il y a un an, la Commission européenne a lancé une série de propositions législatives, le paquet « Fit For 55 », afin de mettre la législation européenne en conformité avec les nouveaux objectifs de neutralité climatique pour 2050 et de réduire les émissions nettes de l’UE d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport à 1990 (contre 40 % auparavant).
Mais aujourd’hui, plus de la moitié des pays européens ne disposent pas d’une loi sur le changement climatique !
Les pays membres de la CCNUCC se sont engagés dans l’accord de Paris à limiter l’augmentation de la température mondiale à bien moins de 2°C (de préférence 1,5°C) par rapport au niveau préindustriel. Mais le seul moyen d’y parvenir est de réduire radicalement les émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Selon la NASA, les températures mondiales récentes sont les plus chaudes depuis plus de 2000 ans. Les scientifiques pointent du doigt le dioxyde de carbone et d’autres émissions de gaz à effet de serre comme étant à l’origine du réchauffement planétaire. Les températures plus chaudes ont rapidement fait passer les rares catastrophes occasionnelles à un rythme violent et récurrent de catastrophes naturelles, le monde étant enfin confronté aux réalités du changement climatique. Il s’agit notamment de phénomènes météorologiques plus extrêmes, comme les inondations, la fonte des glaces, l’élévation du niveau des mers et l’acidification des océans.
Mesurée le mois dernier, la concentration moyenne mondiale de dioxyde de carbone atmosphérique (CO₂) était d’environ 418 parties par million (ppm) en raison des activités humaines telles que la combustion de combustibles fossiles et les changements d’affectation des terres. Cela représente une augmentation d’environ 50 % depuis 1750.
Les dernières découvertes scientifiques ne laissent aucun doute sur le fait que les conditions se détériorent à un rythme qui nécessite une action urgente pour réduire les émissions. L’heure tourne !
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